Une tente et une étable
C’est un aumônier militaire qui m’a raconté cette histoire : une fillette dont le père soldat était envoyé vers un poste lointain, était assise à l’aéroport au milieu des affaires de sa famille.
La fillette avait sommeil et s’était appuyée contre les paquets et les sacs. Une dame est arrivée, s’est arrêtée et lui a tapoté la tête.
- Pauvre enfant, a-t-elle dit, tu n’as pas de foyer.
L’enfant a levé les yeux et l’a regardée avec surprise.
- Mais si nous avons un foyer. Simplement, nous n’avons pas de maison pour le mettre dedans. (Extrait d’un sermon du Rabbi.)
Cette année, le thème de Vivre Ensemble, c’est le logement qui est un droit et pas un luxe.
Le droit au logement est inscrit à l’article 23 de la constitution belge.
Les problèmes liés au logement sont très nombreux… Autant de facteurs qui fragilisent les personnes les plus pauvres à la recherche d’un foyer. Aujourd’hui, 90.000 logements sont manquants en Belgique francophone et 50.000 sont inoccupés.
L’Avent est le temps qui annonce la venue de Jésus, le Messie, le Fils de Dieu qui naîtra dans une étable, sans toit, avec ses parents et les bergers comme seuls témoins.
« C’est le dénuement de l’enfant Jésus et sa présence incongrue dans une mangeoire qui ont attiré les bergers, écrit notre Evêque, Mgr Delville. C’est parce qu’il était hors de toute maison qu’il a été trouvé par les bergers ! On pourrait dire que l’enfant pauvre a suscité la compagnie des bergers pauvres. Grâce à eux, il est sorti de la solitude et a trouvé une protection avec eux. La présence des bergers a remplacé la maison qu’il lui manquait. La protection est devenue une nouvelle communauté. Si Jésus n’avait pas droit au logement, il eut droit à une visite ».
Pour soutenir les 110 associations qui luttent contre la pauvreté, Vivre Ensemble propose la collecte des 16 et 17 décembre ou un numéro de compte :
BE91 7327 7777 7676, Action Vivre Ensemble,
32, rue du Gouvernement Provisoire, 1000 Bruxelles.
Bon temps d’Avent, bonne préparation à Noël.
Pour l’équipe pastorale, André Vervier.