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Le gué

  • upherve
  • 5 oct.
  • 2 min de lecture

Avez-vous déjà passé une rivière à gué ? On n’est pas très rassuré. Il faut connaître comme on dit, car on ne sait pas où poser les pieds. Mais le goût de l’autre rive est plus fort que la crainte, même s’il faut se mouiller. Il faut se tenir par la main pour se rassurer et se donner du courage.

Il faut aussi emporter le moins de choses possible pour alléger la traversée.

Et voilà que le gué n’en finit pas, même le brouillard s’en mêle ! Pourvu que l’avant-garde n’oublie pas ceux qui sont restés derrière. Si ceux qui marchent devant pouvaient revenir en arrière pour encourager ceux qui n’en peuvent plus et leur dire que le chemin est possible !

Cela fait longtemps que cette traversée est commencée et qu’une voix nous appelle de l’autre côté. C’est mon histoire, c’est ton histoire, c’est notre histoire.

Inspiré d’un conte de Gérard Bessière.

Chacun(e) peut se reconnaître d’une manière ou l’autre dans ce conte. Mais, en ce temps de la Toussaint, nous pouvons penser à tous ces liens qui nous unissent les uns aux autres et plus particulièrement à tous ceux et celles qui nous ont précédés. C’est toute la dimension communautaire de notre foi. Car notre foi n’est pas uniquement une affaire privée. Il est nécessaire d’unir la dimension personnelle de notre foi et sa dimension communautaire.

« Faute de communauté, la foi personnelle se dégrade en repli sur soi ; mais faute de prière personnelle, la prière de la communauté devient rapidement une routine insignifiante ».

(Henri Nouwen in « La seule chose nécessaire » p.154)

Ce conte nous rappelle aussi le but de notre vie : « Passons sur l’autre rive » dit Jésus à ses disciples en Marc 4, 35. Aller sur l’autre rive, voilà un voyage qui commence dès maintenant et qui nous est rappelé en cette fête de la Toussaint. Car la Toussaint, c’est Pâques en automne.

André Vervier

 
 
 

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